Dans son nouveau titre “Je ne suis pas libre”, sorti le 30 septembre 2024, l’artiste Ousking Zeus lance un cri du cœur percutant qui résonne comme un appel à la résistance. À travers des paroles puissantes, il évoque la douleur et le désespoir d’un peuple marqué par l’histoire.
Le 2 octobre 1958, la Guinée a connu un tournant historique. Selon cet artiste connu pour son opposition au pouvoir en place, ce jour-là, “une division profonde” a été inscrite dans les esprits, faisant plonger le pays dans un cycle de retards et d’injustices. Les Guinéens, traités avec mépris, sont souvent réduits à des stéréotypes douloureux.
“Ils nous tuent, ils nous blâment comme le colon blanc”, dénonce l’artiste, faisant allusion à la répression sanglante des manifestations sociopolitiques à travers le pays.
Dans “Je ne suis pas libre”, Ousking Zeus souligne que, malgré les promesses de liberté, la Guinée reste enchaînée par ceux qui détiennent le pouvoir. Les élites, souvent issues des mêmes systèmes qui les ont façonnées, continuent d’exploiter les richesses du pays, détournant les fonds publics et alimentant un climat de corruption rampant.
L’artiste appelle à une prise de conscience collective, à une révolte contre l’injustice qui gangrène la société. Pour lui, les Guinéens, unis par la douleur de leur passé, doivent désormais se lever contre l’oppression. La liberté n’est pas qu’un mot : c’est un combat, une lutte pour la dignité et la justice.
L’artiste rappelle que tant que les chaînes de la corruption et de l’injustice ne seront pas brisées, la Guinée ne connaîtra pas la véritable liberté. “Je ne suis pas libre” n’est pas seulement un titre, c’est un manifeste pour tous ceux qui aspirent à un avenir meilleur.