Après deux (2) mois de repos biologique, les activités de pêche reprennent à partir de ce mercredi 1er septembre 2021. Cette annonce ne fait pas que de la joie chez les propriétaires d’engins qui ont une autorisation valide. Puisque les pêcheurs artisanaux sont confrontés à plusieurs difficultés surtout le manque de bois.
Rencontré par notre reporter au port de pêche de Kaporo, dans la commune de Ratoma, le 1er vice-président de la fédération nationale de la pêche artisanale guinéenne et activités connexes (FNPAG-AC) a évoqué les difficultés de son secteur.
«Nous avions le temps de travailler. Mais compte-tenu des intempéries de la nature, il a beaucoup plu et la mer était agitée. Il y a eu l’envahissement des algues en mer. Donc cela nous empêchait de bien travailler. Ensuite, la décision de l’Etat sur l’interdiction de la coupe des bois est salutaire par ce qu’il y a la préservation de la nature. Mais l’Etat devrait nous consulter en tant que professionnels qui utilisent le bois. Vous voyez les barques de pêche qui sont en état avancées de destruction due par manque de bois», regrette Minkaïlou Soumah.
Par ailleurs, le 1er vice-président de FNPAG-AC affirme que les fibres de verre envoyé par le chef de l’État ont échoué puisque soutient-il, les pêcheurs ne pourront pas les entretenir. «Malgré que le chef d’Etat avait initié l’expérimentation de passage en bois aux barques de fibres de verre pour atténuer l’utilisation des bois pour fabriquer des barques, mais l’expérience a échoué. Car ils ne nous ont pas servies. Donc, nous sommes obligés d’utiliser l’ancien qui est des barques à bois. Par ce que ces barques, nous pouvons les entretenir périodiquement», a fait savoir Minkaïlou Soumah.
C’est pourquoi, il plaide auprès du ministre des Pêches et de l’économie maritime afin que l’État subventionne le carburant que les pêcheurs artisanaux utilisent.
Mamadou Aliou Diaguissa Sow