En conférence de presse ce vendredi 31 mai 2019, les acteurs du Front national pour la Défense de la Constitution (FNDC), ont présenté à la presse, une liste noire des promoteurs d’un 3e mandat, en faveur du président Alpha CONDÉ.
Lors de cette sortie médiatique, le leader du mouvement MODEL a déroulé le plan d’action du Front, visant à barrer la route aux sirènes révisionnistes.
Selon ce défenseur de l’actuelle constitution, le FNDC serait en train de travailler à mobiliser des preuves, ainsi que la création d’une autre liste, en plus des vingt premiers responsables, mentionnés dans leur liste noire.
“Il y a des dossiers qui sont entrain d’être constituées avec des preuves ( leurs déclarations, leurs prises de position, leurs publications, les actes qu’ils posent ) pour que la Guinée ne figure plus sur la liste des pays qui encouragent l’impunité” a expliqué Aliou Bah.
L’objectif de cette démarche est de faire comprendre à l’opinion publique nationale et internationale, ce qui se passe dans le pays et “ceux qui sont les acteurs du projet de coup d’état-civil”.
Pour cet ancien responsable du Bloc Libéral, dans aucune disposition de la constitution en vigueur, sur laquelle le président a prêté serment, il n’a des prérogatives à la faire changer et la faire remplacer par une autre constitution. “L’opinion publique doit savoir que les principes de révision sont défini, il y a des procédures pour cela” a-t-il affirmé.
D’ailleurs, le mouvement ( FNDC) se garde d’entrer “dans le débat juridique”. Ce qui intéresse plus le FNDC, c’est : “la question politique, parce que l’objectif, c’est de promouvoir un pouvoir à vie pour un chef de l’État qui n’en a pas le droit”.
“Il ne faudrait pas que ceux qui compromettent l’avenir de plusieurs générations se pavanent demain, sans pour autant qu’ils ne soient poursuivis, pour qu’ils paient de leurs actes. Ils gèrent un pays qui appartient à tous ses fils, ils nous doivent des comptes, ils doivent se conformer à la loi” a rappelé Aliou Bah.
Mettant enfin l’accent sur le “demi de siècle de dictature” qu’a connu la Guinée, toutes les formes de répressions, de jeunes qui n’ont jamais eu l’opportunité de réussir dans le pays, l’immigration massive des guinéens, ce leader du front a annoncé leur détermination à ne plus jamais accepter que :”la Guinée sombre dans une nouvelle dictature, quelle que soit la volonté de ceux qui le voudraient“. A t- il conclu.