A l’occasion d’un point de presse ce lundi 1er février 2021 à Conakry, la Jeunesse ”Manignaya‘’ a fait le « Point sur la situation à Macenta et appel à la paix ».
C’est suite aux événements malheureux survenus à Macenta les samedi 26 et dimanche 27 décembre 2020, que les jeunes Manigna Ressortissants de la Préfecture de Macenta vivants à Conakry ont présenté leurs sincères condoléances aux familles éplorées, tout en souhaitant prompt rétablissement aux blessés avant de condamner fermement ces actes de violence ainsi que les agitations de certains individus qui en ont suivi.
« Mais nous sommes au regret de constater la détermination de certains cadres, à saper intentionnellement toutes ces valeurs pour des raisons inavouées. (…) Pourquoi se couvrir chez soi et s’acharner contre le village d’autrui ? Plus jamais ça à Macenta, la terre donnée par les Camara de Bongomadou à leur neveu Kourouma. Nos voisins tomas du village de Bokoni qui connaissent parfaitement l’histoire de la fondation de Macenta et qui respectent toutes les closes ancestrales peuvent témoigner. Nous les invitons de passage à enseigner l’histoire aux jeunes de la diaspora toma qui, par manque d’information s’agitent dans un débat qui ne concerne ni leurs villages, ni leurs personnes, encore moins leurs biens. C’est nous les Manigna qui avons nos concessions, nos familles, nos investissements à Macenta ville, nos champs, nos jachères et nos plantations à toutes les sorties. Lorsqu’il y a conflits, ce sont nos biens qui sont calcinés. C’est nous qui enregistrons des pertes en vies humaines et en nature par des mercenaires venus des villages tomas et des pays limitrophes » a fait savoir Mory Oulén Camara.
Pour remédier à tous ses problèmes les jeunes ”Manignaya” vivants à Conakry invitent la justice guinéenne d’accélérer les enquêtes afin de traquer, juger et punir tous les commanditaires de ces agitations à la hauteur de leur forfaiture. « Nous ne saurons terminer cette allocution sans attirer l’attention des forces de défense et de sécurité au renforcement de la vigilance à nos frontières en attendant que la justice ne se prononce sur le dossier. Nous insistons sur l’expression vigilance aux frontières pour éviter toute surprise nouvelle et croyons au professionnalisme des agents guinéens » conclu le porte-parole.