Accompagné de son avocat et un huissier de justice, le président de l’Ufdg a effectué une visite à son bureau sis à Hamdallaye ce vendredi 30 octobre 2020, après plusieurs jours sous le contrôle d’un siège installé par le gouvernement.
C’est dans la nuit du jeudi que Cellou Dalein Diallo a reçu l’appel du ministre de la Sécurité pour lui annoncer la levée du siège devant son bureau, pour lui permettre de s’y rendre.
Après la conférence du collectif des candidats de l’opposition sur le dépôt des recours à la Cour constitutionnelle, Cellou Dalein a invité les médias pour constater les dégâts effectués là.
“Cette violence exercée contre ma personne et cette destruction opérée dans mes bureaux n’avaient aucune base légale. Je suis frustré de voir mon pays sombré dans une dictature. Alpha Condé, pour faire passer le hold-up électoral qu’il a préparé, a décidé de déclencher une campagne de violences et d’intimidation contre le vrai vainqueur de cette élection”, regrette le président de l’Ufdg.
Cellou Dalein Diallo accuse la brigade mixte relevant de la Présidence de la République, composée de la police, la gendarmerie et les militaires, de s’être introduite par la force, casser tout sur leur passage et emporter des documents et ordinateurs. “Sans aucune base légale”, répète Cellou Dalein Diallo.
“Ils sont allés au siège du parti. Ils ont mené la même opération. Ils ont détruit tout le système de sonorisation et puis ils se sont installés là”, dénonce-t-il.
En ce qui concerne le coût des équipements dérobés, Cellou Dalein estime qu’il faudra que les occupants des différentes bureaux touchés, fasse le bilan eux-mêmes et remonter les informations au niveau du bureau exécutif du parti.
Mais en attendant, l’Ufdg a porté plainte.