Prévu du 21 novembre au 16 décembre 2019, l’enrôlement des électeurs connaît d’énormes difficultés dans les différentes circonscriptions, notamment dans la commune de Ratoma où l’opération, après un retard du démarrage, est confrontée au manque des kits dans la majorité des CAERLE.
Selon Mamadou Aliou Goubhoye Diallo, membre de la Commission électorale communale (Ceci) de Ratoma, l’opération d’enrôlement des électeurs est confrontée à des difficultés.
«Depuis le début, il y a eu de problèmes parce qu’il y avait manque d’opérateurs de saisie, de machines en mauvais état. En plus, il y a eu manque de kits d’enrôlement. Presque toutes les CAERLE sont arrêtées depuis 4 jours par défaut de récépissés, de fiches d’inscription et de certificats de résidence. Chaque fois qu’on lui a remonté l’information, la Ceni a promis d’envoyer, mais il y a toujours rien».
Dans la commune de Ratoma, souligne M. Diallo, il y a 306 CAERLE qui, après la réparation des kits, ont reçu chacune 500 récépissés et 500 fiches d’inscription. «Ce qui correspond à un travail de 2 à 3 jours. Hier jeudi, ils ont envoyé 5000 récépissés pour les 306 CAERLE cela fait 16 récépissés par CAELE», souligne-t-il en accusant la Ceni centrale d’être incapable de fabriquer des matériels suffisants pour l’opération.
«Le problème n’est pas dû à un défaut technique parce que ceux qui sont à la Ceni centrale maitrisent le processus électoral. Quand vous commencez une opération étant donné que vous êtes en manque des kits d’enrôlement cela veut dire que c’est vous-mêmes qui avez planifié dans le mauvais sens. Si vous planifiez pour 25 jours, vous devez avoir des matériels suffisants pour ce délai, mais la Ceni n’a même des matériels pour 5 jours, cela veut dire qu’elle est responsable de ces défauts», dénonce Goubhoye.
«Sur le terrain, le constat est amer parce que depuis 8 heures, beaucoup de personnes sont rentrées parce qu’il n’y avait pas des récépissés. Je suis parti rencontrer certains commissaires qui ont des machines défectueuses, j’a récupéré leurs récépissés pour envoyer à la CAELE de Bomboli où les machines fonctionnent».