Pour sa participation effective à la session de l’Examen périodique universe (EPU) à Genève, le 20 janvier 2020, l’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains a interpellé les pouvoirs publics pour un financement approprié.
La clôture de la 4ème session ordinaire de l’assemblée plénière de l’Institution nationale indépendante des droits humains (INIDH) s’est déroulée hier jeudi 26 décembre 2019 à Conakry.
L’occasion a été mise à profit pour accorder “la Palme nationale des droits humains (PANADH 2ème édition) 2019, à la Coalition nationale de Guinée pour les droits et la citoyenneté des Femmes (CONAG-DCF).
Les violations des droits humains sont constatées au cours des manifestations sociopolitiques en Guinée. C’est pourquoi le pays est indexé par les institutions nationales et internationales de défense des droits de l’homme comme Amnesty international.
Le président de l’INIDH a saisi l’occasion pour lancer des invites aux leaders politiques en prélude des législatives du 16 février 2020 particulièrement.
Pour Alya Diaby, les autorités doivent faciliter le monitoring de ces élections à l’INIDH, ainsi que sa participation effective à la session de l’EPU qui aura lieu à Genève le 20 janvier 2020.
“Tout cela exige un financement approprié et au moins de paiement de la 4ème tranche de la subvention de l’institution. Faute de quoi, notre dynamique sera paralysée”, a exprimé Alia Diaby.