Elhadj Habib Hann a animé un point de presse ce 25 mars 2022 à Kaloum pour parler de l’effectivité de l’entente entre lui et Ansoumane Kaba, mais surtout de l’unification du patronat guinéen.
« Nous avons atteint un niveau aujourd’hui où il y a eu réconciliation. C’était l’un des premiers handicaps après qu’on ait sollicité la restructuration. Le premier handicap était de réconcilier les acteurs du secteur privé guinéen », a fait savoir Elhadj Habib Hann, avant de reconnaitre que le bicéphalisme au sein du Conseil national du patronat guinéen avait gangréné le patronat guinéen. « C’est pour cette raison, dit-il, que je vous annonce aujourd’hui que nous nous sommes réconciliés. Ce n’était même pas un problème qui gangrenait de trop, c’est une incompréhension qui a gangrené le système entre les frères et le patronat. Cela nous a permis de nous passer de ces passions et d’essayer de nous donner la main de façon à pouvoir faire du secteur privé guinéen une réussite. Ça a été une action positive, avec une conviction profonde et une volonté manifeste qui a permis aujourd’hui à tendre la main à tout le monde et à pouvoir dire de façon solennelle que le bicéphalisme qui existait est terminé. Nous allons maintenant vers la dissolution des quatre patronats afin de mettre en place un patronat unique».
Poursuivant son intervention, Habib Hann affirme que l’ambition des acteurs du secteur privé est désormais de rendre le patronat guinéen fort : « Les ambitions que nous avons, c’est d’abord de faire de ce patronat, un patronat fort». Une chose qui ne peut être possible sans l’implication active de tous les acteurs, ajoute-t-il : « Cela nécessite beaucoup de travail. Le premier travail c’est d’arriver à restructurer le patronat, à organiser toutes les organisations socioprofessionnelles, fédérer les entités du secteur privé, permettre à l’ensemble des activités d’être bien formalisées et d’éviter les activités informelles. »
Ce travail, selon lui, permettra d’avoir une bonne contribution de l’ensemble des acteurs du secteur privé guinéen à l’économie nationale, mais aussi de leur permettre d’être au cœur du développement de la Guinée, de contribuer positivement à la mobilisation des recettes pour l’État.