La grève générale et illimitée du Mouvement syndical guinéen a débuté, ce lundi 26 février. Le mot d’ordre a été largement suivi dans la capitale et dans les préfectures à l’intérieur du pays. Bien que les négociations se poursuivent, le Syndicat n’a pas obtenu satisfaction pour le moment.

Les négociations entre le gouvernement guinéen et les représentants des Centrales syndicales se poursuivent, sous les auspices de leaders religieux. Mais des avancées n’ont pas été enregistrées au terme de la rencontre de ce lundi, selon le compte rendu fait par le syndicat.

“Une rencontre du mouvement syndical guinéen avec les chefs religieux a eu lieu et ensuite avec la CNDS; mais il n’y a eu que des promesses”, lit-on dans un communiqué du syndicat.

Poursuivant, les organisateurs félicitent les citoyens pour la réussite de la première journée. Ils invitent par ailleurs toutes et tous à continuer à suivre le mot d’ordre.

“Le mouvement syndical guinéen vous félicite et exhorte tout le monde du travail, à continuer à suivre le mot d’ordre de grève jusqu’à la satisfaction de nos revendications légitimes. Toutes et tous pour la défense de nos droits et liberté, toutes et tous pour la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs de Guinée, toutes et tous, ensemble, pour éloigner l’injustice et l’arbitraire en Guinée”.

Aux dernières nouvelles, les chefs religieux, Elhadj Mamadou Saliou Camara et Monseigneur Vincent Koulibaly, après une rencontre avec le président de la transition et le général Amara Camara, secrétaire général de la présidence, se sont dirigés vers la bourse du travail pour faire le compte rendu aux syndicalistes, qui restent campés sur leur position.

Pour le moment, le point d’achoppement reste la libération de Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du SPPG, qui a été condamné le 23 février dernier à 6 mois de prison dont 3 assortis de sursis, par le tribunal de première instance de Dixinn.