Les résultats des élections communales du 4 février 2018 étaient le principal point débattu à l’assemblée générale samedi de l’Union des forces républicaines (UFR.) Il n’est pas question pour l’UFR d’accepter les résultats de ce scrutin, a martelé à cette réunion politique, Ibrahima Bangoura, membre du bureau politique de ce parti.
L’assemblée générale du parti UFR a connu une faible mobilisation ce samedi 24 mars. Ibrahima Bangoura, vice-président du parti, a commencé par déplorer cette situation: “Les jeunes nous avaient promis lors d’une assemblée générale ici qu’ils feront une grande mobilisation à chaque AG, mais nous voyons que cela s’affaiblit. Il fallait donc aujourd’hui les exhorter à respecter leur promesse.“
Il a fait savoir que l’UFR n’est pas prête à accepter les résultats du scrutin du 4 février: “La manière dont ces résultats ont été façonnés a été catastrophique pour nous. Nous avons connu une fraude massive dans certaines circonscriptions notamment à Matam. Donc on ne peut pas reconnaître ces résultats.”
Les manifestations de l’opposition ces dernières semaines ont aussi inspiré ce député de l’alliance républicaine: “Ces manifestations sont d’ordre constitutionnel. L’UFR aussi manifestait lorsqu’elle était dans l’opposition républicaine, mais nous, nous avons dit que nous ne manifestons pas à ce qu’il y ait des violences. Nous avons vu ce qui s’est passé dans les pays qui nous entourent. C’est comme cela que ça a commencé dans la plupart de ces pays où il y a eu la guerre civile. Il faut faire donc très attention car aujourd’hui la situation est telle que chaque Guinéen doit penser à ce que la Guinée sera demain.“
“Le développement ne rime pas avec la violence“, a conclu ce responsable politique du parti UFR.