Le syndicaliste Aboubacar Soumah brave l’interdiction de parler et d’agir au nom du Slecg dont lui et son groupe font l’objet pour fustiger l’inertie du gouvernement face aux revendications des enseignants.
Selon le syndicaliste, les enseignants n’ont pas autre choix que de rester mobilisés devant “le refus catégorique” du gouvernement à faire face à leurs points de revendication:«Nous devons combattre les allégations qui vont dans le sens de la déstabilisation de notre mouvement de grève qui reste maintenue».
Aboubacar Soumah soutient que «tous les enseignants sont déterminés à défendre leurs droits confisqués par un pouvoir sans pitié. Ce pouvoir n’a pas pitié des travailleurs. Il n’a pas pitié de ses enseignants».
Malgré les menaces du gouvernement qualifiant le mouvement de grève de rébellion, les enseignants maintiennent leur mot d’ordre à partir de février.
Pour avoir dirigé la grève des enseignants ayant paralysé le secteur éducatif entre novembre et décembre 2017, Aboubacar Soumah a été exclu du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (Slecg) dont il est secrétaire général et de la centrale syndicale Ustg. Mais une exclusion qu’il qualifie de “nulle et de nul effet”.