Les réactions se multiplient au lendemain du retrait de l’opposition du processus électoral en cours dans le pays. Interrogé sur la question ce mardi 24 décembre 2019, le porte-parole de la CODENOC se dit déçu du comportement de Cellou Dalein Diallo et de ses pairs.
Alhouseiny Makanera Kaké affirme que les élections législatives prévues le 16 février 2020 se tiendront avec ou sans l’opposition: « Ma réaction est une réaction de déception pas parce que l’opposition veut boycotter la tenue des élections, mais c’est par rapport aux conditions posées par cette opposition et sa volonté de vouloir empêcher éventuellement la tenue du scrutin. Quand vous lisez ces conditions, vous-mêmes vous allez vous rendre compte que c’est des conditions illogiques et irréalisables. »
Selon lui, l’idée d’organiser un référendum pour l’adoption d’une nouvelle constitution n’est pas venue du président de la République: « Ce n’est pas le président Alpha Condé qui a ému l’idée d’un référendum. C’est une bonne partie de la population guinéenne qui est derrière le référendum. »
Concernant le départ de Me Salif Kebé, président de la CENI, demandé par l’opposition, Alhouseiny Makanera Kaké estime que les opposants sont en manque d’idée: « Depuis le temps de Lounceiny Camara, l’opposition a toujours eu les mêmes exigences et les mêmes démarches. Je pense que par fois il faut être réaliste et prendre de la hauteur. »