Le procès des trois (3) journalistes poursuivis par la ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle a été renvoyé. La prochaine audience est prévue le 11 janvier 2021.
Interrogé, l’avocat de la partie civile estime que le débat devrait s’accentuer sur la fixation de la caution.
Me Balantin Mansaré affirme que le procureur n’avait pas droit à la parole.
«Le procureur ne devrait même pas prendre la parole. Pour qu’il puisse prendre la parole, il faut que la caution soit consignée d’abord au greffe. Aucun débat n’était en principe autorisé aujourd’hui si la caution n’a pas été discutée et versée au greffe», explique t’il
Poursuivant, l’avocat des 3 journalistes demande par ailleurs à la justice de ne pas brûler les étapes
«Nous sommes en matière pénale et en matière pénale,c’est une procédure restreinte en application de l’article 460 alinéa 3, c’est la fixation de caution. Une fois que la caution est fixée, le débat peut être ouvert mais si la caution n’est pas fixée, comment le débat peut être ouvert? Comment le procureur peut aller au fond?», s’interroge t’il
Il faut rappeler que ces journalistes sont poursuivis pour diffamation par voix de presse.