La Cellule Balai Citoyen (CBC), plateforme de la société civile, vient de porter plainte contre plusieurs communicants des deux principaux partis politiques. La CBC accuse ces jeunes d’avoir diffusé sur le réseau social Facebook, des messages de d’incitation à la haine et à la division.
Au moment où les critiques se multiplient contre les soi-disant communicants des partis politiques qui ont fini par inonder le réseau social facebook de messages de haine et de division, une plateforme de la société civile, dénommée “Cellule Balai Citoyen (CBC)- Guinee, décide en fin de porter plainte contre neufs militants de la mouvance et de l’opposition, pour incitation à la haine et à la division.
Ce sont au moins neufs militants du RPG Arc-en-ciel et de l’UFDG à être visés par la plainte du Ballai citoyen. Cette plainte est déposée au niveau des trois tribunaux de première instance Conakry.
La rédaction de Guinee360 a joint le premier responsable de cette structure, Sékou Koundouno, pour avoir plus de détails sur ce qui apparaît comme une première en République de Guinée.
«Nous avons constaté ces dernières semaines que le tissu social est dangereusement menacé, avec des discours de haine mais aussi appelant à la violence. On a pris soin d’alerter le procureur de la République près les tribunaux de première instance de Dixinn, de Mafanco et de Kaloum, afin d’interpeller les personnes citées pour qu’elles puissent comparaître. On ne s’est pas limité à des simples plaintes. Nous avons pris les captures d’écran, les coordonnées téléphoniques et leur domiciliation. Toutes ces informations ont été transférées aux procureurs. Aujourd’hui le ministère de la Justice est en train de bouger les pas pour convoquer ces communicants du RPG, de l’UFDG ainsi que d’autres partis politiques», précise l’administrateur général de cette organisation.
La Cellule Balai Citoyen de Guinée ne compte pas s’arrêter là. A en croire M. Koundouno, toutes les institutions accréditées en République de Guinée, ainsi que la Cour de justice de la CEDEAO, recevront des récépissés des plaintes formulées.