Abdourahmane Sanoh le président de la plateforme unie pour le développement PECUD a réagi à la manifestation des élèves à Conakry.
Il a déploré cette situation et a déclaré que le gouvernement manque de volonté politique pour régler le problème des enseignants.
Suite à un mot d’ordre de grève déclenché par des membres du SLECG, les cours sont perturbés dans les écoles et les élèves se retrouvent dans la rue depuis près de 10 jours. Ces manifestations émaillées de violences ont fait 2 morts et des blessés. Abdourahmane Sanoh a pointé du doigt l’Etat guinéen :
‘’ Cette situation est la résultante d’une mauvaise approche de notre gouvernement. Même le discours qui a été tenue par le ministre ne semble pas aller dans le sens d’une bonne analyse de la situation et d’une bonne résolution de ce problème…’’
Le président de la PECUD estime que le gouvernement guinéen a un faible pour la résolution des crises en Guinée. C’est pour cela il fait recours à l’intimidation a-t-il soutenu :
‘’ On a vu déjà avec la presse ce qui est en train de se passer et au regard de ce qui se passe en ce moment dans ce pays, une autre approche devrait être adoptée. Il s’agit d’une revendication syndicale et de tel problème se résout autour d’une table de négociations. Donc vouloir intimider ne marchera pas…’’
Cette intimidation est une façon d’interdire la parole aux guinéens d’après Abdourahmane Sanoh. Ce qui lui parait impossible dans un Etat qui se veut démocratique : ‘’ C’est une façon de faire taire pratiquement toutes les voix. Mais est-ce que cela va marcher ? Non c’est vraiment de l’illusion de faire accepter aux gens cette affaire de troisième mandat parce que la constitution est claire…’’
Cet ancien ministre de l’agriculture invite le gouvernement a privilégier les négociations avec les syndicalistes et à mettre de côté l’intimidation.