La Fédération Internationale de Défense des droits Humains a d’abord condamné l’annulation de l’accréditation du correspondant de Radio France Internationale(RFI).
Le reportage du journaliste Mouctar Bah passé sur les antennes de la rfi lui a coûté cher. Le correspondant de la radio française en Guinée a rendu un papier sur les circonstances de la mort de deux jeunes à Wanindara le 8 novembre en citant des sources.
Une plainte sera d’abord portée contre lui par l’Etat major de l’armée et il sera ensuite interpellé par la Haute Autorité de la Communication (HAC) qui a annulé son accréditation après l’avoir entendu.
«La direction de RFI rappelle que Mouctar Bah n’a fait que son travail et qu’il est aujourd’hui, après 30 ans de carrière, l’un des journalistes les plus chevronnés de Guinée».
La FIDH quant à elle, condamne non seulement l’annulation de l’accréditation du journaliste, dénonce une radicalisation du pouvoir et demande aux autorités de rendre au correspondant de rfi son accréditation immédiatement.
«C’est un très mauvais signal qu’on s’attaque aux journalistes et à la liberté de la presse et à un journaliste reconnu pour son expérience sur le terrain depuis plus de 25 ans », s’indigne Florent Geel, le directeur Afrique de la FIDH.
La fédération internationale de défense des droits humains est accompagnée dans ses opinions par Reporters sans Frontière.
Selon Arnaud Froger, le journaliste n’a fait que son travail en rassemblant de multiples témoignages pour rétablir les faits lors de cette soirée meurtrière du 7 novembre.