La cour de justice de la CEDEAO a suspendu de ces instances tout les dossiers du Mali et de la Guinée. Cette décision fait suite à la prise du pouvoir par les militaires dans ces deux pays voisins. Une nouvelle mal accueillie par ceux qui poursuivent l’ancien régime d’Alpha Condé devant cette cour de justice.
Interrogés ce mercredi 14 octobre 2021 , le collectif des victimes de Kaporo rails, Kipé Dimesse et le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) parlent d’une décision injuste et annoncent qu’ils vont interjeter appel pour obtenir l’annulation de cette décision.
« C’est avec étonnement et indignation que nous avons accueilli cette décision de la Cour de la Justice la CEDEAO qui est infondée. Elle n’avait pas lieu d’être. Notre avocat compte interjeter appel auprès de la cour pour contester la décision du président de la cour de la justice parce qu’on ne comprend pas. C’est intolérable et c’est inacceptable. Donc elle doit revoir sa décision d’autant plus que normalement elle est là pour le peuple et non pour les chefs d’état » s’est indigné Mamadou Samba Sow, porte-parole des victimes des déguerpissements de Kaporo Rails, Kipé 2 et Dimesse.
Même sentiment de désolation chez l’avocat du FNDC qui poursuit le régime d’Alpha Condé pour violation des droits de l’homme. Me Pépé Antoine Lamah parle d’un acte qui ne repose sur aucun fondement juridique.
« Les sanctions politiques ne suspendent pas les obligations de l’État concerné. Ce qui veut dire que le président n’a pas raison de suspendre ses différentes procédures”, a laissé entendre l’avocat du FNDC sur Fim FM ce 14 octobre 2021.
A rappeler que les dossiers Kaporo Rails et du FNDC, toutes ces victimes qui traduisent l’État devant la Cour de Justice de la CEDEAO dénoncent cette décision.