Annoncé au premier trimestre de l’année en cours, le concours de recrutement pour la fonction publique tarde toujours à voir jour en Guinée. Interrogé sur le sujet, le chef du gouvernement a estimé qu’il y a 14 mille fonctionnaires non postés, alors que certains ne savent ni lire et écrire. Ceci explique l’une des causes qui retarde l’organisation dudit concours.
«Nous avons un nombre énorme de non postés…», a réitéré Mohamed Béavogui. «A côté de ça, nous avons combien de stagiaires sans compter ceux qui sont dehors et qui veulent entrer. Avec tout ça, nous avons engagé le processus de digitalisation, de biométrisation des fonctionnaires. Vous avez vu les exercices qui ont été faits. Il y a eu énormément de travail qui a été fait par le ministre de la fonction publique et par ses équipes. Maintenant, nous passons dans la deuxième phase parce que c’est des gens qui sont fonctionnaires. Donc, il faut mettre en place un processus pour commencer à nettoyer cet aspect et c’est ce qui est en train d’être fait.»
Hormis le fait de vouloir assainir le fichier de la fonction publique, Mohamed Béavogui promet de s’investir davantage afin de faire avancer les choses :
«Aujourd’hui, nous sommes dans le processus de recrutement d’une société pour nous accompagner dans la biométrisation. Et nous comptons faire ce travail très sérieusement. De toutes les façons, la règle pour rentrer à la fonction publique c’est le concours. Les recrutements seront faits par le département, mais il faut les hommes. Et pour cela, il faut faire cette biométrisation, il faut nettoyer le fichier et il faut ramener du sang frais, très bientôt, je l’espère en tout cas. Nous allons nous planifier et nous allons avancer», a-t-il promis.