Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée a lancé le mot d’ordre d’une grève illimitée sur l’ensemble du territoire national ce lundi 13 novembre 2017. Pour cette première journée,cette entité de la société civile affirme avoir réussi à 90%.
La levée des sanctions des 2 camarades démis de leurs fonctions, le maintien de la valeur monétaire du point d’indice à 1030 et son payement intégral à la fin de ce mois, en fin l’obtention d’un minimum de salaire à au moins 8.000.000 gnf du primaire au secondaire sont des conditions évoquées par les grévistes. Voulant une condition de vie améliorée, le SLEG ne compte pas baisser les bras tant qu’il ne voit pas de satisfaction à ses différentes revendications.
Si d’aucuns pensent que ce mouvement n’a pas été suivi, la cellule de communication qui est revenu sur le bilan cet après-midi parle d’une satisfaction à un certain pourcentage.
« Le bilan est à la satisfaction du Syndicat Libre des Enseignants Chercheurs de Guinée. Aujourd’hui nous sommes très heureux de constater que sur l’ensemble du territoire national le mot d’ordre a été suivi et respecté à 90%. Notre équipe de communication a sillonné toutes les écoles de la capitale. En passant par Kaloum jusqu’à Matoto, presque toutes les écoles ont respecté le mot d’ordre,,exceptés quelques lycées à Matam et à Ratoma où nous avons constaté que quelques enseignants étaient en classe« , explique le 2ème vice secrétaire général du SLEG.
Ce mouvement a pour connotation »la défense des intérêts du personnel enseignant« . Une manière d’arracher leurs droits « confisqués » par le pouvoir qui ne pense pas que l’école guinéenne doit être au même niveau en matière de conditions de vie que les autres écoles de la sous région, s’indignent-ils.
« Nous n’avons pas de mesures répressives comme l’Etat qui est en train de prendre les dispositions contre les enseignants qui ne veulent pas aller en classe. Nous, c’est la sensibilisation. Nous les invitons à comprendre que ce mouvement est dans leur intérêt« , lance Aboubacar SOUMAH.
Un responsable de la Direction communale de l’Education de Dixinn explique l’absence des enseignants dans beaucoup de classes par le fait qu’ils sont allés pour les recensements biométriques. Chose que le 2ème vice secrétaire du SLEG dément et rassure que le jour suivant le prouvera.
Par : Dansa CAMARA DC.