La Commissions électorale nationale indépendante (CENI ) a été la deuxième institution républicaine rencontrée par la délégation du NDI et de la Fondation Kofi Annan, mercredi. L’évaluation du processus électoral était au centre des débats.
“Vous savez que la CENI est au centre de tous les problèmes au moment des élections[…]”. L’ancien Chef d’État béninois a fait montrer que rencontrer la CENI et discuter avec elle dans cette période pré-électorale est crucial.
La délégation conduite par Nicéphore Soglo et Goodluck Jonathan est allée à cette rencontre munie d’images qui montre l’enrôlement des enfants dans es CAERLE.
“Ce que nous avons entendu depuis notre arrivée (les enfants qui se font enregistrer…), on n’a montré même les images. Ils ont répondu à la plupart de nos interrogations”, a dit Nicéphore Soglo, ancien président du Bénin.
Le souhait de cette délégation est qu’il y ait des efforts indiscutables pour une sortie de l’impasse politique en Guinée.
Le président de la CENI a exposé les difficultés auxquelles son institution est confrontée qui se résument par le manque des moyens techniques et financiers qu’il en faut pour accomplir leurs missions.
“Je crois qu’il faut leur donner ces éléments”, a suggéré Nicéphore Soglo.
La délégation a aussi souhaité avoir les appréhensions de cette institution en charge des élections sur un certain nombres de problèmes dans le pays. “Quelles sont les sources ?”, a-t-elle demandé à la CENI.
“Nous avons pu répondre à toutes ces questions et échanger avec eux sur d’autres questions. Mais globalement la visite a été une visite assez cordiale. Ils sont repartis satisfaits”, s’est réjoui Me Salif Kébé, président de la CENI.
“Nous n’avons pas eu de langue de bois”, a-t-il insisté. “Nous n’avons contourné aucune question. Ils ont promis de revenir voir la CENI, pour voir quelles sont les solutions idoines. Et éventuellement si nous avons des sollicitations à leur niveau, sans hésiter”.
En ce qui concerne l’opération de révision des listes électorales, Me Salif Kébé a fait savoir que le processus évolue avec des solutions.
L’existence de la CENI, c’est pour résoudre ces problèmes. Nous n’avons pas été surpris par l’ampleur des problèmes, mais ils sont en train de disparaître, rassure le président de la CENI.