Le gouvernement guinéen partenariat avec l’union européenne et Expertise France organise les 11 et 12 décembre 2019 à Conakry un atelier de lancement et de planification inclusive et pluriannuelle des activités du projet d’appui à la lutte contre la traite des personnes dans les pays du Golfe de Guinée.
Dans son discours, le président du comité national de la lutte contre la traite des personnes et des pratiques assimilées a donné l’assurance aux partenaires qu’aucun effort ne sera ménagé pour l’atteinte des objectifs visés. À l’en croire, l’engagement politique ne fera pas défaut.
De son côté, Elissa Duprat d’Expertise France et chargée du projet régional d’appui à la lutte contre la traite des personnes dans les pays du Golfe de Guinée (la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin, le Ghana, le Nigeria et la Guinée) a dit que ce projet financé par l’Union européenne au titre du fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique à hauteur de 18 millions d’euros pour la période 2019-2022 et mis en œuvre par Expertise France dans ces 6 pays, vise à soutenir les autorités et la société civile dans la lutte contre la traite des êtres humains à travers la consolidation des capacités institutionnelles et opérationnelles, l’application des lois, la protection des victimes et la coopération régionale.
“9200 victimes de la traite identifiées et prises en charge ; 120.000 migrants ou migrants potentiels sensibilisés ; 10.000 employeurs potentiels sensibilisés ; 1200 Officiers judiciaires et d’acteurs de la chaîne pénale formés ; 450 fonctionnaires des institutions et forces de sécurité intérieures formés ; 120 acteurs étatiques et non étatiques bénéficiaires de programmes d’échanges régionaux”, sont les cibles et bénéficiaires du projet.
Pour sa part, Christoph Pelzer chargé d’aide et de coopération internationales, Fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique a salué la mise en place du comité national de lutte contre la traite des personnes et espère que ce projet va permettre au pays de relever les défis.
Le lancement des activités a été présidé par Maître Mohamed Koly Camara, Chef de cabinet du ministère guinéen en charge de la justice. Il y avait également des représentants de l’ambassade de France en Guinée, des représentants des ministres de la sécurité et de l’action sociale. Mais aussi de responsables de la société civile.