Lors de la journée commémorative des 70 ans de la déclaration Universelle des droits de l’Homme (DUDH), les ONG de défense des droits humains ont interpellé l’Etat pour le respect des droits à l’éducation.
Le ministre de la Justice et garde des sceaux Cheick Sako a cherché à recadrer le débat autour de la grève qui paralyse l’enseignement pré universitaire depuis plusieurs mois.
« Je lance un appel à nos frères syndicalistes pour qu’ils mettent un peu d’eau dans leur vin et dans leur jus de fruit ».
Cette invite de Me Cheick Sako, semble partir loin. Elle concerne non seulement les organisations de défense des droits de l’Homme et les syndicalistes qui ont lancé le mot d’ordre de grève.
« Le gouvernement reste ouvert au dialogue avec le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée», affirme le Garde des Seaux.
Après plusieurs négociations sans résultats probants sur les 8.000.000 GNF comme salaire de base des enseigants, le ministre de la Justice a réaffirmé ce lundi 12 décembre que le gouvernement est prêt à trouver une issue dans le secteur de l’éducation.
D’après lui, le droit à l’éducation est aussi un pan important des droits de l’homme.
« Au nom du gouvernement et du premier ministre, la main reste tendue aux acteurs de l’éducation, notamment aux syndicats. Par ce que dans ce pays, on arrivera à rien si on ne discute pas. Alors il faut discuter. Je fais parti des gens qui courent toujours à la discussion », se défend-t-il.