A l’occasion du sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) à Astana au Kazakhstan qui s’est tenu ce dimanche 10 septembre 2017, le président guinéen Alpha Condé a fait un diagnostic sur le retard de l’Afrique dans le domaine du numérique.
D’entrée de jeu, le président en exercice de l’union Africaine, Alpha Condé a qualifié de très décevant le retard de l’Afrique dans le domaine du numérique « L’Afrique peine à suivre la cadence imposée par les pays de l’hémisphère nord en ce qui concerne le développement du numérique, il se trouve qu’à l’aube de cette quatrième révolution industrielle, moins de 1% de connexion haut débit fixe se trouve en Afrique. Ce constat est très décevant surtout qu’il s’agit de résultats de plus de vingt années d’initiatives » a introduit le président Condé.
Sur la cause de ce retard de l’Afrique, Alpha Condé estime que même si les raisons peuvent varier d’un pays à un autre, les principales raisons sont les mêmes dans tout le continent : « les raisons variantes de pays en pays mais plus globalement peuvent être classé en deux catégories : le contexte socio-économique, notamment le faible niveau de vie, l’instabilité politique ensuite la mauvaise gouvernance, le faible investissement sur la formation ainsi que le développement des compétences et de la mauvaise régulation des marchés. »
Pour le locataire de Sekoutoureah, un redressement reste possible et envisageable, pour que l’Afrique puisse enfin bénéficier des avantages du numérique « Un redressement reste possible et envisageable, l’innovation numérique est une chance, une réelle opportunité pour l’Afrique. Elle est même indispensable surtout face aux énormes défis du continent. Le numérique peut réduire des coûts, améliorer la transparence, réduire la corruption, il peut également faciliter l’accès à d’autres marchés, améliorer l’efficacité opérationnelle… ».
Ce sommet de l’OCI a été placé sous le thème «Accès à la science, la technologie et l’innovation ».