Le président du parti Alliance démocratique pour le renouveau a réagi à la décision des autorités guinéennes de ne pas appliquer les sanctions prises par la CEDEAO contre la junte Malienne.
Alpha Oumar Taran Diallo ne voit pas l’opportunité pour le CNRD de prendre une telle décision. Car selon lui, s’engager dans un bras de fer avec la communauté internationale sera de créer une crise inutile.
«Il faut qu’il y ait un cadre de dialogue constructif pour nous permettre de discuter ensemble sur la mise en place d’un chronogramme normal afin d’aboutir au retour à l’ordre constitutionnel», estime ce membre de l’ANAD.
Cependant, le leader de l’ADR dit ne pas être satisfait de la démarche des chefs d’État de la CEDEAO et la façon dont ils interviennent face aux attitudes des présidents des pays membres de l’organisation.
Alpha Oumar Taran Diallo, cite entre autre le cas de la Guinée, où selon lui, la CEDEAO est restée muette lorsque, Alpha Condé a brigué un troisième mandat contre toute la volonté du peuple guinéen.
«La CEDEAO n’a rien dit en ce moment. C’est pourquoi aujourd’hui cette CEDEAO reste désavouée par certains pays en Afrique», regrette-t-il.
Pour le cas du Mali, c’est la France qui est en train de manipuler la cedeao avec la bénédiction d’Alhassane Wattara. Le retrait de la France au Mali est le seul alibi pour ces sanctions contre le peuple malien.