Vingt-deux pays de la Ligue arabe et une cinquantaine d’États de l’Organisation de la coopération islamique se sont retrouvés à Riyad, la capitale saoudienne, ce 11 novembre 2024. Lors de ce sommet, les participants ont condamné les exactions à Gaza et au Liban.
Le prince saoudien, Mohammed Ben Salman, a qualifié de « génocide » les opérations militaires d’Israël en Palestine et au Liban et a demandé à la communauté internationale d’assumer ses responsabilités dans ces conflits : « Nous appelons la communauté internationale à assumer ses responsabilités […] en mettant immédiatement un terme aux attaques israéliennes contre nos frères en Palestine et au Liban. »
Dans un communiqué, ces dirigeants arabes et musulmans ont dénoncé le « génocide » et les « crimes horribles et choquants » de l’armée israélienne à Gaza, tout en dénonçant la torture, les exécutions, les disparitions et le « nettoyage ethnique ».
Lors de ce sommet, premier du genre depuis le début de ce conflit il y a un an, le prince héritier de l’Arabie saoudite a demandé à Israël de « respecter la souveraineté territoriale de la République islamique d’Iran » et de « s’abstenir d’attaquer son territoire », pays qu’il a qualifié de « République sœur », alors que l’Iran, chiite, et l’Arabie saoudite, sunnite, étaient des ennemis jurés. Leurs relations diplomatiques n’ont repris qu’en mars 2023 après sept longues années d’interruption.
Pour le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, les assassinats des dirigeants du Hamas palestinien et du Hezbollah libanais par Israël constituent du “terrorisme organisé” : « Les opérations qualifiées avec l’expression trompeuse d'”assassinats ciblés”, au cours desquelles des élites palestiniennes et des dirigeants d’autres pays de la région sont tués un par un ou en masse, ne sont rien d’autre que du terrorisme organisé. »