Les membres du Comité d’audit du fichier électoral se sont rendus ce mercredi 10 octobre 2018 au ministère de l’Administration du territoire pour remettre son rapport final à Boureima Condé, président aussi du Comité de suivi des Accords politiques.
Effectivement lancés le 8 août 2018, les travaux ont pratiquement duré 2 mois. Le président du Comité d’audit, le juriste Mamady 3 Kaba rappelle qu’avant le rapport final, il y avait déjà eu le rapport provisoire synthèse et le rapport provisoire. Les aspects administratifs et techniques de l’opération, réalisée par des experts internationaux, ont été supervisés par le Comité de suivi composé des 10 membres.
Qui sont : un représentant de la Société civile qui préside au Comité, un représentant du ministère de l’Administration du territoire, deux commissaires de la Ceni. Ainsi qu’ un expert national par groupe parlementaire (3) et un représentant par organisation entre autres, le Pnud, l‘Oif et l’Union européenne.
«Le travail a été fait dans la transparence totale et dans l’indépendance absolue. Je peux le dire parce que toutes les communications entre les experts et les autres parties prenantes passaient par mois. Tout cela pour imprimer au processus une transparence véritable. Cela a été observé sans failles», assure le juriste avant d’indiquer que le rapport final a été remis, en version papier et électronique, au ministre Condé.
Il revient donc au ministre de livrer les résultats de l’audit du fichier électoral. Les détails du rapport n’ont pas encore été divulgués à la presse. Toutefois, il est clair que cet audit visait à corriger des anomalies dans le fichier électoral.
Lors de la présidentielle en 2015, remportée par Alpha Condé au Coup KO et pendant les élections communales du 4 février 2018, des doublons avaient été constatées dans le fichier électoral résultant recensement fictif, massif d’électeurs dans les fiefs de la Mouvance présidentielle.