En fonction des données sur le Revenu national brut (RNB) par habitant de 2023, la Banque mondiale a publié la nouvelle classification des pays en fonction de leur revenu pour les années 2024-2025.
Pour l’exercice 2025 en cours, les économies à faible revenu sont définies comme celles dont le RNB par habitant, calculé à l’aide de la méthode Atlas de la Banque mondiale, est de 1 145 $ ou moins en 2023. Les économies à revenus moyens inférieurs sont celles dont le RNB par habitant se situe entre 1 146 $ et 4 515 $. Les économies à revenu moyen supérieur sont celles dont le RNB par habitant se situe entre 4 516 $ et 14 005 $. Les économies à revenus élevés sont celles dont le RNB par habitant est supérieur à 14 005 $.
Avec ses 1 360 USD de RNB par habitant, la Guinée se classe parmi les économies à revenu moyen inférieur ou revenu intermédiaire inférieur, dans la même catégorie que la plupart des pays d’Afrique subsaharienne tels que la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Ghana, la RDC, le Nigeria, le Cameroun, etc.
En Afrique subsaharienne, les meilleures performances reviennent à l’Afrique du Sud, au Botswana, à la Namibie et au Gabon, dans la catégorie des revenus intermédiaires supérieurs, ainsi qu’à l’Algérie et à la Libye en Afrique du Nord.
Parmi les économies à revenus élevés, on retrouve les États-Unis, le Canada, le Chili, la France, l’Espagne, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Arabie Saoudite, etc.
Les estimations du RNB sont obtenues auprès des économistes des unités nationales de la Banque mondiale, qui s’appuient principalement sur les données officielles publiées par les pays. La taille de la population est estimée par les démographes de la Banque mondiale à partir de diverses sources, notamment les Perspectives de la population mondiale biennales de l’ONU.
Les pays sont classés chaque année au 1er juillet sur la base de l’estimation de leur RNB par habitant pour l’année civile précédente. Les groupes de revenus restent fixes pendant toute l’année fiscale de la Banque mondiale (c’est-à-dire jusqu’au 1er juillet de l’année suivante), même si les estimations du RNB par habitant sont révisées entre-temps.
Avant l’exercice 2019, la catégorie de revenu d’un pays ne faisait pas partie des facteurs influençant les décisions de prêt. À compter de l’exercice 2019, des majorations sont appliquées aux prêts de la BIRD pour les pays à revenu élevé, comme décrit dans le document du Comité de développement « Finance durable ».