Le président de la Ligue pour les droits et la démocratie en Afrique s’est prononcé ce jeudi 8 octobre sur le déroulement de la campagne électorale en cours en Guinée.
A l’entame de son analyse de la situation, Mamady Kaba, fait observer que la population guinéenne a pris conscience.
Ensuite, cet observateurs plaide pour un traitement équitable des partis politiques engagés dans la course pour le fauteuil présidentiel
C’est ce traitement équitable qui selon l’ancien président de l’INIDH va permettre à aller à une élection apaisée.
Plus loin, Mamady Kaba estime qu’il y a aujourd’hui des inquiétudes qui existent concernant la Guinée sur le plan international.
«Tous ceux qui s’intéressent à la Guinée, que ça soit les pays amis, les analystes ou les observateurs, pensent que la Guinée court des risques de violences postsélectorales d’une extrême gravité », explique Mamady Kaba dans “Oeil de lynx” de la radio Lynx FM.
Cepandant, M. Kaba indique que des moyens pour éviter une telle scénario qui risque de mettre à rude épreuve la démocratie dans le pays existent encore.
« La seule chose qui puisse aider à éviter cela, c’est si les choses se passent correctement », tranche t-il
Mamady Kaba, fait remarquer qu’il est impossible de violer la loi est s’attendre à ce qu’il n’y ait pas son impact dans le pays.
« Quand les gens contournent la loi et essaient de travailler de sorte que leurs intérêts personnels priment sur la loi et la régularité du scrutin, c’est ce qui va nous emmener dans des difficultés majeures et je pense que nous n’en avons pas besoin maintenant ».
Quelque soit le président qui va remporter la prochaine présidentielle, Mamady Kaba souhaite simplement que les résultats reflètent les voix des urnes.
«Parce que si les élections se déroulent normalement, tout le monde gagne », précise Mamady Kaba
Le président de la LIGA a invité l’ensemble des acteurs impliqués dans ce processus électoral (Observateurs, Partis politiques, la CENI) chacun en ce qui le concerne à agir dans le sens d’éviter à la Guinée une crise postélectorale.
«Parce que si chacun ne joue pas son rôle, nous serons tous coupables », conclut-il