Ce mercredi, Alphonse Charles Wright a annoncé la saisie des biens de toutes les personnes concernées des crimes de sang sous le régime d’Alpha Condé, ainsi que l’ouverture des interrogatoires dès la semaine prochaine.
Le procureur général près la Cour d’appel de Conakry a rappelé qu’après l’engagement des poursuites judiciaires sur la base de la plainte de deux avocats français du Fndc, il a été obligé de donner une suite.
«Dès que j’ai reçu la plainte, on a mis en place un pool d’enquêteurs. Ce pool d’enquêteurs a eu une rencontre avec le procureur de la république. Ils ont discuté sur des modalités. Dans les jours à venir, une réquisition sera prise pour la saisie des biens de toutes les personnes concernées. Et l’interrogatoire va commencer à partir de la semaine prochaine», a-t-il expliqué avant de poursuivre :
«En tant que procureur général, je me dis que les crimes les plus odieux qui ont été commis dans ce pays, les implications, qu’elles soient à quel niveau que ce soit, cette responsabilité nous revient. C’est la preuve aujourd’hui que la justice est en train de redorer le blason.»
Toutefois, dans la procédure, explique monsieur Wright, “pour se constituer partie civile dans une procédure, cela demande de remplir des conditions de fond et de forme. Le FNDC, n’ayant pas d’existence juridique, ne sera pas reçu en tant que partie civile devant les juridictions pour ou au nom de qui que ce soit. Bannir ? Ça, c’est autre chose. Il y a des lois qui définissent le champ d’action de chaque entité. Nous n’admettons pas qu’une association qui ne remplit pas les conditions, puisse prétendre venir se constituer partie civile au nom de quoi que ce soit.”