Avec 2.438.815 voix soit 59.50%, la réélection du président sortant Alpha Condé vient d’être validée par la Cour constitutionnelle, ce jour (samedi 7 novembre 2020).
Ces résultats donnent ainsi le pouvoir au président sortant de briguer un troisième mandat tant contesté par le Fndc, qui regroupe à son sein, plusieurs partis politiques de l’opposition.
Après la proclamation des résultats provisoires par la CENI le 21 octobre dernier, quatre candidats malheureux ont déposé des recours devant le greffe de cette plus haute juridiction du pays en matière électoral. Ces partis sont entre autres: l’Ufdg de Cellou Dalein Diallo, le Pades de Dr Ousmane Kaba, le Pact de Dr Makalé Traoré et la NGR de Ibrahima Abé Sylla.
De façon exceptionnelle, l’ancien Chef de file de l’opposition a introduit le jeudi 05 novembre 2020, à la Cour constitutionnelle, une requête aux fins d’exception d’inconstitutionnalité assortie de moyen d’inconventionnalité des articles 47 et 48 de la L/ 2011/06/CNT portant Création, Organisation et Fonctionnement de la Cour constitutionnelle.
Dans son recours, Cellou Dalein Diallo a interpellé l’institution afin qu’elle annonce ce qu’il a appelé les “vrais résultats issus des urnes”. Il a demandé également l’annulation des PV de centralisation des résultats des circonscriptions électorales de Kankan, Siguiri, Mandiana, Kérouané, Kouroussa et Faranah, et la réintégration des PV des résultats des Bureaux de vote “illégalement” annulés ou écartés au niveau des CACV des circonscriptions électorales de N’Zérékoré, Matoto, Matam, Kaloum, Dixinn, Fria, Kindia, Boké, Dubreka et Boké.
En Guinée, l’article 103 de la nouvelle Constitution stipule que la Cour constitutionnelle est la juridiction compétente en matière constitutionnelle, électorale et des libertés et droits fondamentaux…, son verdict est sans appel et sans recours.