Mamadou Sylla (Syma), le premier président sortant de la Cour suprême, a passé les commandes de l’institution à Fodé Bangoura, son successeur, nommé par décret au mois de décembre dernier. La cérémonie de passation a lieu ce vendredi 7 janvier 2021, en présence du Premier ministre chef du Gouvernement et plusieurs magistrats.
Mamadou Sylla a souhaité voir Fodé Bangoura réussir cette mission [difficile, mais exaltante], à la tête de cette haute Cour de juridiction : «Mesdames et messieurs les magistrats, autour du premier président et du procureur général, je vous invite à resserrer vos rangs pour que la confiance et l’espoir que les Autorités de la Transition ont placé en vous et en la Cour suprême soit comblé, et rende à l’Institution judiciaire le lustre que la noblesse de notre métier lui imprime. Il faut du courage, de la constance, une foi forte et une volonté inébranlable de toujours mieux apprendre, de se remettre en cause continuellement, pour pousser chaque jour plus loin vos limites de savoir et de compétence».
Le premier président sortant a rappelé que rôle de la Cour suprême est de contrôler la bonne application du droit par les juges du fond, c’est-à-dire de vérifier s’il y a eu violation de la loi et de la censurer. « Ce rôle, poursuit-il, lui confère la mission de veiller au respect de la loi en cassant les décisions en dernier ressort qui la violent et de faire régner l’unité d’interprétation de la loi. Et cette difficile mission, l’exigence pour cette Cour suprême est d’unifier et d’harmoniser le droit dans sa conception et son application, de dire le droit, d’interpréter le fond par des décisions normatives et d’assurer l’unicité de la justice pour l’unicité de la jurisprudence. »
Poursuivant son intervention, Mamadou Sylla rappelle que sur ordonnance n°002 en date du 18 septembre 2021, la Cour suprême est investie des fonctions de la Cour constitutionnelle pendant la période de la transition.
Fodé Bangoura, le premier président entrant, a exprimé solennellement son engagement à donner «un véritable sens à l’idée chère au président de la République que la justice demeure la boussole des mutations sociales et économiques dont la réussite de la transition doit être le but heureux.»
«La réalisation de cette œuvre exaltante comportant l’émergence économique et sociale du pays, l’élimination de la pauvreté, des inégalités, la primauté du droit, exige que la Cour suprême tienne le fil à plomb et le niveau afin que la construction de l’édifice dont le plan est tracé à l’aide du compas et de l’équerre, tenu par le président de la Transition, soit droite et parfaite en tous ses angles. […] Monsieur le Président Mamadou Sylla, vous avez fait allusion à des sentiers et projets de textes auxquels mes collaborateurs et moi, je vous en donne ma parole, nous allons nous atteler dans l’esprit de continuité d’Etat et de mutabilité selon l’évolution des lois de notre république démocratique laïque et unitaire», a-t-il conclu.
Mr. Bangoura ne suivez pas les traces de Syma car ce dernier ne tranchait pas correctement les recours avec ses interminables “considerants”. Il y a eu beaucoup de recours non traités comme ça se doit, et mieux que ça il devrait trancher le cas de feu Kelefa Sall et la dernière élection présidentielle. Donc Mr bangoura soyez vous même dans la l’égalité, ne suivez pas le mauvais chemin interdit par les lois de la République.