Près de trois mois, les cours ne sont toujours pas effectifs dans les écoles guinéenne. En prélude au 70è anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme(DUDH), le Haut Commissariat des droits de l’Homme a fait appelle à la sagesse du gouvernement pour le respect des droits à l’éducation.
Devant la presse ce mercredi pour annoncer les couleurs de l’organisation de ce grand événement de la DUDH, Patrice Vahard, représentant du Haut-Commissariat des droits de l’Homme en Guinée, a montré sa préoccupation face à la crise qui affecte le secteur éducatif en Guinée.
«Pour détruire une nation, on n’a pas forcément besoin d’une armée. Il faut simplement détruire l’éducation», rappelle le diplomate.
Parce qu’en ce moment, vous aurez des bouchers qui deviendront des chirurgiens, des architectes qui vont oublier de faire une fondation avec les éléments nécessaires, et des dirigeants qui expriment leurs émotions que la gestion. Donc, c’est un gros problème », a-t-il commenté.
Selon le représentant du Haut-Commissariat des droits de l’Homme en Guinée «le respect du droit à l’éducation ne doit pas faire l’objet d’une compromission».
Patrice Vahard avance que ce n’est pas la première crise, et ce n’est peut-être pas la dernière.
«Je sais pouvoir compter sur la sagesse, la paternité et la maternité des uns et des autres. C’est pour que l’éducation ne soit pas sacrifiée sous l’autel des discussions politiques» interpelle le défenseur des droits de l’Homme.