Le secrétaire général du SLECG Aboubacar Soumah a annoncé la reprise du dialogue avec le gouvernement, ce mercredi 05 septembre 2018, au tribunal de première instance de Dixinn.
Accompagné des membre du bureau exécutif du SLECG, pour soutenir leur chargé de communication Amara Mansa Doumbouya, en audition devant le procureur du TPI de Dixinn, Aboubacar Soumah, a annoncé l’envoi d’un courrier à l’inspecteur général du travail, dès aujourd’hui pour la reprise des tractations dans les jours avenir.
Cette décision est intervenue après la libération de leur chargé de communication depuis ce mardi 04 septembre, et sa mise sous contrôle judiciaire.
Après analyse du dossier, “le procureur a affirmé qu’il va mettre le dossier à la disposition du juge d’instruction, qui aussi après analyse de la situation, l’a mis sous contrôle judiciaire. Il se présentera au tribunal chaque lundi et vendredi avant la fin de l’instruction” a expliqué le secrétaire général du SLECG.
Reproché d’avoir procédé à une substitution de candidature au niveau du baccalauréat, les camarades de Amara Mansa Doumbouya, ont clamé son innocence et dénoncé une main noire des autorités éducatives dans le dossier.
C’est d’ailleurs pour cela que Aboubacar Soumah a affirmé que: “dès l’instant où les autorités se sont rendus compte que c’est notre chargé de communication attitré, ils en on t profité, ils ont envoyé le dossier là où ça ne devait pas aller. Nous avons été surpris de savoir qu’il a été arrêté et sur instruction du chef de cabinet du ministère de l’éducation nationale. Mais comme vous savez qu’il y’a une complicité tacite des autorités de l’enseignement supérieur, à la personne du ministre de ce département, toutes les tractations ont été montées pour accuser d’avantage notre porte-parole”.
Amara Mansa Doumbouya, pour qui la détention provisoire avait entraîné la suspension des négociations est donc rentré chez lui aujourd’hui, après son audition, en compagnie de ses collègues de travail.