Les premières épreuves du Certificat d’études primaires (CEP), d’entrée en 7e année, ont été lancées ce lundi 6 juin 2022 sur toute l’étendue du territoire national. Dans la commune de Ratoma, c’est à l’école primaire Kipé 2 que le premier responsable de la commune a procédé au lancement officiel des sujets. A cette circonstance, Alpha Oumar Sacko a donné des conseils aux candidats.
Dans la commune de Ratoma, ils sont au total 28.267 candidats dont 14.465 filles à aborder les épreuves dans 63 centres dont 3 en franco-arabe. En procédant au lancement des épreuves, le maire Alpha Oumar Sacko, s’est adressé aux candidats, les invitant de garder la sérénité et de bien réfléchir avant de répondre, «mais de ne jamais essayer de tricher, parce qu’il y a la tolérance zéro qui s’applique. Aux surveillants, je demanderai d’être vigilants. Et aux superviseurs, c’est de faire leur travail en évitant de stresser les enfants, mais en appliquant la tolérance zéro. Parce que c’est de cette seule façon que nous pouvons qualifier l’enseignement guinéen», a-t-il instruit.
Abordant dans le même sens, le Gouverneur de la Banque Centrale de la république de Guinée (BCRG), membre de la délégation, a invité les surveillants d’être rigoureux. Pour lui, c’est la façon d’aider le pays à avancer.
«Ce n’est pas facile. Lorsqu’on n’a pas de relation, lorsqu’on n’a pas d’argent, la meilleure façon de se lever, c’est seulement l’école. C’est très important pour nous de venir dire aux élèves de bien travailler à l’école. Et de fournir le maximum d’efforts, c’est comme ça qu’ils vont réussir dans la vie. J’attends aux acteurs impliqués dans le processus à ce tout se passe bien. Je souhaite le maximum d’élèves réussissent. On ne peut pas avoir une meilleure société si on n’a pas de personnes qualifiées», a souligné Karamo Kaba.
Selon le DCE de Ratoma, cette année comme les précédents examens nationaux, est placée également sous le thème ‘’Tolérance zéro’’, avec des innovations introduites par le département sous l’égide de Guillaume Hawing.
«Les interdits, c’est tout élément de fraude surtout le téléphone. Nous avons interdit cette année, le téléphone à tous les membres des centres d’examen sauf les délégués. Ils les seuls qui sont habilités à porter le téléphone. Ensuite, le ministre a sécurisé les épreuves de telle sorte que, quand nous DCE allons enlever les épreuves en ville, nous les déposons dans un commissariat. Et moi je dépose au commissaire central de Ratoma. Ensuite les délégués viennent enlever les épreuves. Chaque délégué se fait accompagner par un gendarme», a expliqué Nabillaye Ibrahima Kourouma, directeur communal de l’éducation de Ratoma.