En marge de l’inauguration de l’agence commerciale dédiée aux grands comptes le 2 mai 2019, Abdenbi ATTOU, Administrateur général de la société Electricité de Guinée (EDG) s’est dit satisfait du travail abattu depuis que sa structure, Veolia-Sereuca, a pris les commandes de la Guinéenne d’électricité en 2015.
Dans son intervention, à l’occasion de la cérémonie inaugurale de la nouvelle agence commerciale d’EDG, M. Attou a fait savoir que la structure comprend quatre services. C’est notamment l’agence « Grands comptes » chargée de la gestion des relations avec la clientèle moyenne tension et gros consommateurs de basse tension, la gestion de ses abonnements et de ses comptes ; le guichet unique promoteur où s’effectueront toutes les démarches de raccordement au réseau d’électricité d’EDG ; le centre de gestion des gros comptes qui est un poste de contrôle et de supervision à distance de tous les compteurs intelligents installés dans le parc compteur EDG et destinés. Celui-ci est destiné en grande majorité aux clients « Grands Comptes ». A cela il faut ajouter le centre de service client.
« Trois ans et demi après l’entrée en vigueur du contrat de gestion entre le groupement Veolia-Sereuca et l’Etat guinéen, le redressement d’EDG est engagé, sa transformation est en marche. Précisément, tous les indicateurs de performance de l’entreprise sont en constance amélioration», a souligné, M. Attou, qui ajoute que la production d’électricité a augmenté de 70%, les coupures sont passées de 350 à 280 heures entre 2016 et 2018.
Selon le patron de l’EDG, plus de 500 postes électriques ont été construits et plusieurs lignes du réseau ont été réhabilitées et étendues.
Parlant des performances commerciales, l’Administrateur général d’EDG, fait savoir que les ventes ont presque doublé : « Nous avons franchi, le mois dernier, la barre du demi-million d’abonnés, contre 238 mille en 2015, et nous souhaitons atteindre les 700 mille clients d’ici fin 2019. »
A en croire Abdenbi Attou, l’EDG produit à perte son électricité : « Nous produisons encore à perte et plus nos capacités de production augmentent, plus ce déficit continue à se creuser. Résultat : un kilowattheure coûte en moyenne près de deux fois plus cher que ce qu’il ne rapporte à EDG. C’est la raison pour laquelle l’entreprise reste subventionnée par l’Etat et que les subventions continueront à augmenter. »
Et pour sortir de cette situation, il estime qu’une réforme tarifaire est nécessaire pour opérer le redressement structurel de l’entreprise et son équilibre financier.
Il faut rappeler que le contrat de gestion d’EDG par Veolia va prendre fin dans cinq mois.