Dans la capitale guinéenne et la plus part des villes de la Guinée, les jeunes exercent des petits métiers. Elhadj Amadou DIALLO, âgé de 38ans, exerce son métier de cireur de chaussures tous les jours, même en ce 1er mai, fête internationale du travail. Il est marié à deux femmes et il a deux enfants. Il assure la dépense quotidienne et paye le loyer.
Interrogé sur pourquoi il pratique ce métier, il répond «Je n’ai pas eu la chance d’être à l’école, c’est pourquoi je cherche à joindre les deux bouts en cirant les chaussures des gens dans la rue. Avant je me promenais de quartier en quartier, mais aujourd’hui, je me suis installé à Bambéto ici dans la commune de Ratoma. Moi aussi je voudrais être scolarisé, mais je remercie mes parents de m’avoir enseigné l’école coranique».
« Je ne suis pas un fonctionnaire, mais je travaille pour moi et pour ma famille.Donc, ce 1er mai est une fête internationale donc c’est notre fête »
Elhadj Amadou Diallo, nous donne les raisons qui l’on poussé d’être dans la rue entrain de cirer des chaussures au lieu d’être à l’école « Cirer les chaussures est une bonne chose pour moi, je préfère cela que de voler les gens et de faire le banditisme dans la rue. Je vie de mon propre travail, j’épargne chaque jour grâce aux fruits de mon travail.
Tous les jours, j’ai au moins trente mille et c’est dans ça que je dépense ma famille et j’épargne »
Le jeune n’a pas eu la chance d’être à l’école, mais foncièrement versé dans la religion musulmane, son rêve s’emble être brisé, mais à travers son métier qu’il exerce avec tant de passion chaque jour, il parvient à se prendre en charge. «Moi je remercie Dieu et mes parents, mes parents m’ont enseignés l’école coranique et aujourd’hui, je travaille avec ce petit métier, j’aurai voulu d’être à l’école, mais je n’ai pas eu la chance» Regrette El hadj Amadou Diallo.
Le jeune cireur est loin de constituer un obstacle pour sa famille non plus pour la société, car il assure sa dépense quotidienne à travers son petit métier. Comme pour dire qu’il n’y a pas un sot métier.
Mounir Dogomet BARRY