C’est un rapport de l’ONG Human Rights Watch avec ses partenaires des ONG de défense des droits humains sur la question « quels bénéfices en tirons-nous ? » en parlant de l’impact de l’exploitation de la bauxite sur les droits humains en Guinée.
Le rapport décrit les conditions de vie des citoyens qui vivent dans des zones minières comme Boké qui constitue aujourd’hui un centre du boom de la bauxite en Guinée. Il a été présenté ce jeudi 04 octobre à la maison de la presse.
Ce rapport a visé le secteur minier de la guinée, notamment la bauxite. Il parle de la croissance dans l’exploitation de cette richesse. Le constat révèle que le gouvernement guinéen est en train de saisir une partie du marché de la bauxite ces dernières années mais tout en mettant les droits des communautés au second plan. Ce fait est palpable à Boké où il y a des Compagnies d’exploitation de bauxite (SMB et CBG).
Dans les communautés rurales de cette zone, les terres agricoles sont prises sans une compensation adéquate, selon les enquêteurs.
«C’est dire qu’une compensation financière est accordée à une once d’agriculteurs qui ne comprennent pas comment gérer et n’ayant pas la connaissance sur l’utilisation de ces montants de compensation pour créer des ressources de revenus fiables à long terme», a expliqué Jim WORMINGTON, Chercheur à Human Rights Watch.
Autre chose, c’est les conditions de vie des populations riveraines dans la zone minière de Boké. Particulièrement dans un village appelé Hamdallaye, citent les conférenciers. Dans ce village, les citoyens vivent dans des conditions «précaires». Manque d’eau potable, le peu dont ces citoyens bénéficient sont polluées par les sédimentations des mines.
L’environnement aussi est difficile à pratiquer à cause de la pollution de l’air. Conséquence, bon nombre de ses habitants vivent avec des maladies respiratoires, révèle Mamady KOIVOGUI, de l’ONG «Mines sans pauvreté».
«L’État doit s’assurer que, dès lors que les nouveaux projets miniers commencent, qu’il y ait toutes les études faites et mesures mises en place pour empêcher les dégâts qui pourraient être causés par les activités minières», conseille Jim WORMINGTON.
À en croire ces enquêteurs, l’État devrait avoir pour obligation de surveiller l’impact des qualités de l’air qu’absorbent les citoyens de cette localité. D’après eux, il y a des sociétés qui ne se sont pas souciées de cet acte.