La convention collective des journalistes élaborée depuis 2018, n’est pas entrée en vigueur. La principale cause serait la fixation de salaire de base qui diverge le syndicat de la presse professionnelle de Guinée et les patrons de presse.
« Le syndicat propose un montant comme salaire de base, les patrons disent ce montant est trop. Eux-aussi proposent un montant, le syndicat dit aussi à son tour que ce montant est petit, voilà le blocus. Entre temps, il y a eu l’arrivée du coronavirus. Cela a perturbé les travaux avec l’interdiction de regroupement. Il y a eu deux événements majeurs qui ont encore retardé. Puisque le SPPG préparait son congrès électif, on a dit, il faut attendre que le sppg finit son congrès. Nous avons fini. Il fallait penser à l’installation des nouveaux membres au niveau du bureau et ceci a été fait. Alors que nous avons commencé les prises de contacts avec les patrons de médias, les associations patronales de médias pour qu’on relance les travaux, l’URTELGUI nous a fait part et ils ont dit l’intention aussi d’aller au congrès. Donc il fallait les attendre. Que l’URTELGUI aussi finisse son congrès. Ce travail finit, ils nous disaient d’attendre la prise de fonction. Mais jusqu’à présent ils n’ont pas pris fonction au bureau » a fait faire savoir Sékou Djamal Pendessa.
Plus loin, le secrétaire général du SPPG rassure: « la convention va imposer des exigences vis-à-vis des patrons en terme d’amélioration des conditions de travail. Mais elle est aussi très exigeante dans la qualité ou la compétence des employés. C’est ce qui fait que les journalistes qui espèrent continuer à évoluer dans ce métier ont encore le temps de chercher à se former et à changer de comportement » a-t-il lâché chez nos confrères de FIM.