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Santé: Le VIH, virus résistant

Mis en ligne par Dansa Camara
1 décembre 2017 à 10:45
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La propagation et l’amélioration des traitements font reculer le virus découvert en 1981. Mais il reste ravageur, en premier lieu dans les pays en sous-développement.

 

La pandémie d’infections par le VIH/sida nous aura beaucoup appris sur le monde dans lequel nous vivons. Le vendredi 1er décembre sera la Journée mondiale de lutte contre le sida. La maladie et le virus ont été découverts dans les pays les plus développés : en 1981, aux États-Unis, quelques malades homosexuels sont signalés porteurs d’un syndrome d’immunodéficience massif ; en 1983, à Paris, l’équipe de l’Institut Pasteur identifie le virus, appelé par la suite « virus de l’immunodéficience humaine ». Au cours des premières années de l’épidémie, le monde découvre que les homosexuels ne sont pas les seuls victimes de cette maladie que l’on ne sait pas traiter, et que le virus sévit sur la planète sans connaître de frontières.
À partir de 1996, les trithérapies, combinaisons de molécules développées pour certaines à une vitesse record, modifient le cours de l’infection et sauvent des vies sans pour autant guérir. Cette innovation révèle une fracture profonde dans un monde où le VIH se répand comme une traînée de poudre en Afrique et d’autres zones. Comme le résumait la formule qui a fait florès : les traitements au Nord, les malades au Sud.

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Cela soulevait une question de fond aux multiples dimensions – politique, morale, économique, scientifique, organisationnelle –, celle de l’accès aux innovations et à la santé. Une question que posaient déjà les organisations humanitaires, notamment Médecins sans frontières et Médecins du Monde, qui intervenaient dans des contextes de ressources très limitées. Ces ONG allaient jouer un rôle majeur dans l’accès aux traitements, moyens de prévention et de diagnostic pour les populations des pays à revenus faibles ou intermédiaires.

Mobilisation internationale

Nombreux étaient les obstacles à surmonter : traitements trop chers, infrastructures sanitaires insuffisantes. Et les refus : envoyer les médicaments antirétroviraux dans les pays du Sud allait entraîner une flambée des résistances qui allait revenir en boomerang dans ceux du Nord, affirmaient Luc Montagnier et Robert Gallo… En quelque sorte, l’innovation médicale est un luxe que seuls les pays riches pourraient s’offrir.

Le combat acharné des militants associatifs, le soutien de la communauté scientifique impliquée dans la lutte contre le VIH, l’engagement d’institutions com­me l’Onusida et d’autres nouvellement créées comme le Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme ou Unitaid, ainsi que le pragmatisme de dirigeants politiques, notamment en France, ont renversé la tendance. Ils ont suscité la prise de conscience du fait que nous vivions dans un monde où les maladies infectieuses ne s’arrêtent plus aux frontières et où les menaces du Sud ont des répercussions au Nord. Ensemble, ils ont provoqué une mobilisation internationale sans précédent qui fait qu’en 2017, selon les statistiques les plus récentes, près de 21 millions de personnes dans le monde ont accès aux salvateurs traitements anti-VIH, plus de la moitié de ceux qui en ont besoin.

Le sida a aussi mis en évidence les inégalités d’accès aux traitements à l’intérieur même des pays en développement. Principales victimes : les femmes, les hommes ayant des rapports homosexuels, les usagers de drogues, les enfants. Des traitements anti-VIH devenaient disponibles mais sans formes pédiatriques. Jusqu’à ce qu’Unitaid, partenaire du Monde pour l’édition de ce dossier spécial, grâce à des financements innovants, pousse à la mise au point de formes spécifiques d’antirétroviraux pour les enfants, accessibles en Afrique, avant d’en faire de même pour un antituberculeux en décembre 2015.

La lutte contre le sida a entraîné dans son sillage la mobilisation contre la tuberculose et le paludisme, ainsi que contre les ma­ladies tropicales négligées. Les entreprises du médicament, du ­vaccin et des tests diagnostics s’étaient désintéressées pendant plusieurs décennies de ces maladies, considérées comme dépourvues de marché solvable.

Des travaux universitaires ou menés par des institutions militaires (face aux risques de bioterrorisme) avaient parfois conduit à de nouveaux traitements. Encore fallait-il passer aux étapes de développement industriel.

22 millions de vies sauvées

D’énormes progrès ont été accomplis grâce à la mobilisation politique et financière internationale. Le Fonds mondial a calculé en 2017 que les programmes qu’il soutient ont sauvé 22 millions de vies. La concurrence des médicaments génériques avait fait chuter spectaculairement le coût des traitements anti-VIH. Pour favoriser la combinaison de molécules encore sous brevet, Unitaid a lan­cé en 2010 une communauté de brevets, le Medicines Patent Pool, qui négocie avec les industriels des licences volontaires.

Alors que ces avancées sauvent des vies, il ne faudrait pas que se relâchent les efforts et les investissements dans la solidarité internationale au bénéfice de la santé mondiale. Des signes inquiétants apparaissent, y compris en France. Il faut finir le travail. Sinon, le ­retour en arrière serait terrible.

Source: Le Monde

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Dansa Camara

Dansa Camara

Journaliste - Reporter chez Guinee360. N°1 sur l'actualité en Guinée et en temps réel 24/24 et 7/7.

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