Les menaces du Fndc ne désarme Alpha Condé qui reste toujours déterminé à faire passer son projet de nouvelle Constitution.
“Il y a nécessité de doter la Guinée d’une nouvelle Constitution pour moderniser nos institutions”, a declaré Alpha Condé dans son adresse à la nation du 31 décembre.
C’est à cet effet, a-t-il poursuivi, qu’il a instruit le Premier ministre d’ouvrir des consultations nationales avec l’ensemble des partis politiques, forces vives et organisations de la société civile.
“A l’issue de ces consultations, le Premier ministre m’a rendu un rapport, à la suite duquel, j’ai instruit le ministre de la Justice qui a déjà élaboré un projet de nouvelle constitution. Après avis favorable de l’Assemblée nationale et de la cour constitutionnelle”.
Pour permettre aux populations de s’approprier du projet, le chef de l’État annonce la création d’une commission chargée de soumettre le texte au débat. “Ce projet va être largement diffusé, afin que chaque citoyen s’en approprie et se détermine en toute connaissance de cause. Avant que le projet ne soit ensuite soumis à la volonté populaire. Il s’agit d’un vote démocratique. Et je vous garantis que seule la volonté du peuple sera la décision finale qui s’imposera à nous tous”, à prévenu le chef de l’État sur fonds de mise en garde au Fndc qui projette la marche de l’ultimatum le 6 janvier et des manifestations non-stop dans le pays à partir du 13 janvier.